You know that I'm no good
J'ai envie de crier "stop", et que tout s'arrête effectivement, le temps que je remette toutes mes pensées en place. Et ma vie aussi.
En l'espace d'un trimestre, j'ai "réussi" à réduire mes relations à trois personnes, famille exclue (sinon ça ferait sept, bouledogue compris), à faire passer mon temps moyen de travail du simple au quintuple, à peu près, à aller à la piscine presque régulièrement pour me donner l'impression que je me bouge, et à remonter ma moyenne générale pour être sûre que je ne foute rien au prochain trimestre (non, je suis pessimiste, c'est merveilleux en fait).
Je ne sais quelles excuses fournir aux personnes que j'ai "oubliées" ; je ne pense pas en avoir. Je ne suis pas sûre d'être capable de m'améliorer réellement. J'aimerais essayer...
C'est très difficile de garder un contact constant avec toutes les personnes avec qui on aimerait le faire, je trouve. Je n'ai pas choisi qui je pouvais négliger, et de qui je devais rester proche.
Chaque nouvelle année scolaire est l'occasion de se dire "allez, cette fois-ci, je travaille, je fais ci, et j'améliore ça. " Cette année, je me suis dit qu'il fallait que je travaille régulièrement (raté), que je ne me mette aucun prof à dos (presque réussi), que je m'accroche en sport (en fait, pour ce que ça change... ), que j'arrête mes bêtises avec les garçons (enfin que je m'accroche au bon graçon), que j'améliore mon attitude face aux notes (raté, pire que raté), et voilà. Et puis que j'essaye d'être heureuse, tant qu'à faire.
Focalisée là-dessus, j'ai essayé d'organiser le reste en conséquence, et le moins qu'on puisse dire est que ça n'a pas été une réussite totale.
Alors voilà. Non, je ne vous ai pas oubliés, non, vous n'avez pas cessé de compter pour moi, non, je n'ai pas sciemment décidé de vous rayer de la liste des gens fréquentables. Vous pourriez me répondre que j'ai l'air de continuer à vivre sans vous, de ne pas avoir tant que ça besoin de vous, ou je ne sais quoi du genre. Je ne sais quoi vous répondre, à part que cet article n'est pas un appel au secours, ni un moyen de me donner bonne conscience et de vous acculer à m'excuser. J'aimerais juste que vous ne pensiez pas que mon absence puisse vous être due, ni qu'elle me convienne. Il ne tient qu'à moi de réagir, et de faire changer les choses, certes. Mais il me semble que j'en suis arrivée à un point où je ne peux pas décemment revenir la bouche en coeur vous demander des nouvelles, et faire comme si de rien n'était.
Sur ce...